Le château de Dracula

Un château en ruines entouré d'une forêt dense, perdu au milieu d'une chaîne de montagnes plongée constament dans un épais brouillard. L'endroit idéal pour un pique-nique. C'est par une matinée nuageuse qu'une camionnette s'arreta devant l'antique portail du comte Vlad Tepes Dracula. Deux personnes en sortirent. L'un était une femme, dégaine de tueur et valise noire. L'autre était un grand homme, dégaine de tueur et c'est tout. Leur mission ? Voir si Dracula était de retour, si oui le tuer, si non revenir au siège du Conseil, à Venise.

Let's go !

Il fit bien. Car elle entendit un grincement sourd, ce qui lui permit de ne pas être surprise par les 4 zombies qui sortirent du sol par des trappes et qui semblaient avoir faim...

Initiative à Anémone, puis les zombies, puis John.
(les zombies ne sont pas armés)

Le premier zombie s'effondra, la tête explosée. Les trois autres n'y firent pas attention, la chair fraiche les appelaient. L'un deux s'accrocha a la jambe d'Anémone, le second fit mine de la mordre mais il n'y arriva pas. Le troisième fonça vers John. Celui ci sortit son revolver féticher et tira deux coups ; le zombie s'effondra. Il marcha calmement vers Anémone et les autres zombies, sans se presser.

Besoin d'aide ? Dit il sur un ton ironique.

A Anémone, puis John, puis Zombies.

John descendit le dernier.
Un calme plat s'installa alors. Plus aucun bruit animal, plus de vent... Le grincement de l'antique porte du château brisa le silence, celle ci venait de bouger de quelques centimètres a cause d'un rat.
Puis plus rien.
Silence.

A toi =)

(décompte des balles : 6 balles restantes dans ton chargeur, 2 dans le barillet de John)

Anémone dépassa John et se planta devant la porte pour l'examiner.

Charmant, dit-elle avec un léger sourire.

Elle regardait la porte et hésitait entre l'ouvrir ou la défoncer.

Anémone zieutait les coffres délabrés en espérant trouver quelque chose quand le noir se fit. Elle empoigna son flingue à deux mains, scrutant l'obscurité tout en restant sur ses gardes.

J'aime pas trop beaucoup ça... murmura-t-elle d'une voix quasi inaudible.

Un rire soudain résonna dans le noir. Un rire gras, sardonique.

Et bien que voila ? Des misérables larves d'humain ? Qui donc ose fouler du pied la tombe d'un des Seigneur ? Dit un voix grave, profonde et sans aucune consonances humaines.

[Un père noël tueur à gage ? Tu sais, la drogue, c'est mal.]

Anémone frissonna. C'était flippant... ce cadavre qui se régénérait. Comme s'il vieillissait en accéléré... mais à l'envers. Les mains de la jeune femme se crispèrent sur le beretta. Sans vraiment y faire attention, elle recula de quelques pas.

Tu pensais pas qu'on allait le dire aussi facilement, grogna-t-elle entre ses dents.

L'Homme eut un dernier sourire et disparut. L'instant d'après, Anémone sentit une main douce sur sa gorge et une autre qu'elle sentait au travers des vêtements, sur son ventre, cajoleuses toutes deux. Elle sentit un souffle tout proche et la voix grave, très calme, de l'homme murmura :

Ce n'était pas une demande.

John pointa son colt sur l'étrange père noël mais un regard de fer de la part de l'homme arrêta le geste du chasseur.

Qui êtes vous ? Murmura entre ses dents le Graves dépité.

Moi ? L'homme se dégagea et se tourna vers son trône. Je suis Lodin ! Ancien parmis les anciens ! Je suis un maitre pour les miens ! Lodin, dépositaire de la puissance d'un Seigneur des Vampires !

Et il éclata de rire. Un rire de dément. Mais de dément sûr de sa puissance.